Les secrets d'un jean solide

Quel que soit son style, nous avons pratiquement toutes au moins un jean dans notre dressing. Noir, brut, délavé, déchiré, wide leg, regular ou encore skinny… Le jean est la pièce pratique, confortable et facilement associable avec à peu près tout. Le problème, c’est que notre jean préféré n’est pas toujours aussi solide qu’on le voudrait. 

Comment bien choisir son jean pour qu’il dure le plus longtemps possible ? 

Quelles marques proposent des jeans Made in France, plus respectueux de l’environnement et encourageant l’essor de l’industrie locale ?

Pour mieux choisir son jean, il est utile de savoir de quoi est fait ce dernier et comment !

Jeans pliés et empilés
Photo de Karolina Grabowska sur Pexels

Le jean en quelques chiffres

Le jean existe depuis 150 ans.

Toutefois, l’engouement qu’il suscite et qui ne cesse de croître a commencé il y a “seulement” 70 ans.

2 milliards de jeans sont vendus chaque année dans le monde. 

C’est l’équivalent d’un jean neuf vendu toutes les 73 secondes.

Les Français achètent en moyenne plus d’1 jean par an.

Une personne possèderait en moyenne 7 jeans, soit un pour chaque jour de la semaine !

5 : c’est le nombre de poches qu’on trouve sur un jean. 2 à l’arrière, 3 à l’avant. Cependant, à la création du jean, celui-ci comptait seulement une poche à l’arrière, sur le côté droit. La seconde poche a vu le jour presque 30 ans plus tard, à partir de 1901.

Les origines du jean bien solide

A tout âge, le jean est une pièce intemporelle qui évolue avec notre personnalité, notre style et notre mode de vie. C’est aujourd’hui un basique, au même titre que le t-shirt blanc. Le jean est désormais une pièce qui trouve sa place partout, y compris dans la haute couture. 

Mais savez-vous où et pourquoi est né le jean ? 

Le jean est né à San Francisco, aux États-Unis. Il est le fruit de l’association des savoir-faire du renommé Levi Strauss et du tailleur Jacob Davis en 1873. A cette époque de la ruée vers l’or où de nombreux ouvriers travaillent à la mine, la marque Levi Strauss & Co commercialise un pantalon suffisamment robuste qui pourra être mis à rude épreuve : le jean. Ainsi, au départ, le jean est un vêtement solide, résistant, porté par les ouvriers. 

Trois jeans Levi's 501 de couleurs différentes
Photo de Eduardo Pastor sur Unsplash

On ne présente plus le 501, modèle signature de la marque. Ce dernier a apporté une véritable innovation qui nous semble aujourd’hui anodine et que l’on pense peut-être même purement esthétique. Il s’agit des rivets en cuivre. Si le jean est si solide de base, c’est grâce à eux ! Etant donné que le jean servait de bleu de travail, les rivets ont permis d’éviter la déchirure des poches à force d’utilisation.

En parlant de poches, savez-vous à quoi sert la mini poche que l’on retrouve à l’avant du jean ? Lors de sa création, cette toute petite poche servait à y mettre sa montre à gousset ! Aujourd’hui, elle sert essentiellement à y mettre un briquet, un ticket de métro… On appelle d’ailleurs parfois cette poche la “poche ticket”.

Le jean, une star de cinéma

Le jean est véritablement devenu à la mode grâce au cinéma hollywoodien (qui a donné naissance à bien d’autres tendances au passage !). Des acteurs comme Marlon Brando ou James Dean ont contribué à faire du jean un symbole fort de la jeunesse révoltée : l’époque des blousons noirs.

A cette époque, le jean était interdit dans les boîtes de nuit et même dans certains lycées en raison du “mauvais genre” qu’il donnait ! 

Comment fabrique-t-on les jeans ?

Le tissu utilisé pour fabriquer le jean est le denim. On le confectionne avec 2 fils de coton de couleurs différentes : un bleu indigo et un blanc écru, qui devient plus apparent au fil du temps. A l’origine, ce choix d’une couleur sombre était pensé pour masquer la saleté, forcément très présente pour les travailleurs de la mine.

Tissu denim
Photo de Divazus Fabric Store sur Unsplash

Avant l’industrie de masse d’aujourd’hui, le jean était ultra solide et pouvait durer des dizaines et des dizaines d’années. Les métiers à tisser traditionnels (à navette), utilisés à l’origine dans la fabrication des jeans, produisent environ 6 mètres de tissu/heure.

Les métiers à tisser modernes peuvent produire 30 mètres de tissu/heure. Rentabilité oblige, les métiers à tisser traditionnels sont devenus extrêmement rares. Cependant, ces machines ont la particularité de pouvoir produire du selvedge, un tissu de qualité supérieure.

Pour un jean plus solide, le jean selvedge

Les américains ont popularisé cette toile traditionnelle pendant l’après-guerre. Les jeans selvedge sont arrivés en France dans les années 50. La particularité de ce denim est son tissage plus serré que le denim classique, ce qui rend le jean plus solide

Sa finition se distingue par une lisière colorée à la bordure, qui permet un ourlet plus esthétique et une utilisation totale du tissu. En effet, les bordures du denim classique sont des franges, qui sont inesthétiques et inutilisables sur le produit final. 

Le selvedge possède donc des finitions nettes qui ne s’effilochent pas et que l'on peut également mettre en avant en jouant avec des fils de couleurs différentes.

Tissu denim selvedge
Photo de Gracia Dharma sur Unsplash

Le selvedge est plus épais et plus robuste car on le tisse avec un fil retor. Il se caractérise par son relief plus important, que l’on peut sentir au toucher. En passant les ongles dessus, il “crisse”, contrairement au denim classique.

Ce qui est rare est précieux, et le selvedge a donc un prix. Un jean selvedge peut coûter jusqu’à 4 fois plus cher qu’un denim classique.

La couleur du jean brut : le bleu indigo

A la base, le jean est d’une simple couleur unie, le bleu indigo. Ce bleu très particulier est issu d’un pigment naturel végétal. Il est extrait des feuilles d’une plante appelée l’indigotier. Le pigment contenu à l’intérieur des feuilles devient bleu au contact de l’air.

Indigotier
Photo de Madison Inouye sur Pexels

Cette teinture est moins résistante que les autres types de teintures de nos vêtements. C’est justement cette caractéristique qui permet au jean de se patiner au fur et à mesure du temps. 

Aujourd’hui, la technique de teinture artisanale de l’indigo est majoritairement par de l’indigo synthétique.

Comment obtient-on des jeans délavés ?

C'est un français qui a inventé le délavage industriel ! Il s’agit de François Girbaud, l’un des créateurs de la marque Marithé + François Girbaud. C’est après quelques années de recherche, au milieu des années 80, qu’il trouve l’idée qui sera ensuite reprise partout dans le monde dans les usines de délavage. 

Pour obtenir un jean délavé, François Girbaud remplit ses machines à laver de pierres ponces. Il invente ainsi le délavage “stone wash”. Mais comment se fait-il que l’on trouve des jeans avec autant de délavages différents ? C’est parce qu’il existe différentes “recettes” de délavage ! Le résultat final dépend de plusieurs facteurs : la quantité de pierres ponces utilisées, les fibres qui composent le tissu ainsi que le temps passé en machine.

Rayon de jeans
Photo de lan deng sur Unsplash

Comment choisir un jean solide ?

La qualité du tissu 

Avant toute chose, il faut savoir que plus un jean aura subi de traitements (délavage, customisation…), plus il sera fragile et donc, plus il s’usera vite. Autrement dit, un jean que vous achetez déjà déchiré, délavé, teinté… aura peu de chance d’être encore dans votre armoire dans 30 ans si vous le portez intensément. 

A composition égale, deux jeans peuvent avoir une résistance totalement différente selon qu’ils sont brut ou délavé. 

Le coton, qui est la fibre de base du tissu, peut déjà être de plus ou moins bonne qualité. Ses fibres sont plus ou moins longues selon sa provenance, alors on le mélange entre différentes provenances avant de créer un fil. 

Le coton est pratiquement toujours mélangé à des fibres synthétiques : l’élasthanne et le polyester. C’est ce qui permet de donner au jean plus ou moins d’élasticité et sa capacité à retrouver sa forme initiale. Un jean avec de l’élasthanne sera alors plus léger et plus confortable qu’un jean en 100% coton.

La qualité des coutures

Pour qu’un jean résiste bien aux torsions et aux frottements, il est important que ses coutures soient épaisses, régulières, bien alignées et serrées, surtout aux endroits les plus fragiles, notamment à l’entrejambe, à l’arrière ainsi qu’à l’intérieur des cuisses. 

D’ailleurs, un jean qui possède une couture renforcée aux emplacements les plus sujets à l’usure précoce (braguette, poches, passants) aura plus de chances de durer dans le temps. 

Si vous avez tendance à beaucoup utiliser vos poches avant en y mettant vos clefs, des pièces de monnaie, etc., vérifiez-les en regardant l’intérieur du jean. Là aussi, la qualité de la couture est importante et la doublure doit être suffisamment épaisse pour éviter les déchirures. 

La qualité des finitions

Vous vous souvenez des fameux rivets en cuivre dont je vous parlais au début de cet article ? Pensez également à regarder s’il y en a au niveau des poches pour une plus grande solidité !

Enfin, regardez si les boutons et les fermetures éclair vous semblent suffisamment solides et bien fixés.

Poches à rivets
Photo de Anne Nygård sur Unsplash

L’impact de l’industrie du jean (solide ou non...)

Aujourd’hui, l’industrie du jean a pris une telle ampleur que son impact socio-environnemental donne à réfléchir.

Les jeans sont fabriqués à travers le monde, souvent bien plus loin qu’on ne l’imagine. 

Ecolo-jean ? Pas tout à fait

De la fibre à l’état brut à l’assemblage, les étapes de fabrication peuvent passer par les États-Unis, la Chine, la Turquie, le Pakistan, les pays de l’Est, le Bangladesh, le Cambodge… sans parler des éventuels aller-retours entre différentes zones du globe d’une étape à l’autre !

Ainsi, un jean peut facilement faire plus d’une fois l’équivalent du tour de la Terre avant d’atterrir dans notre garde-robe ! Cela n’est évidemment pas sans conséquence sur le plan non seulement écologique mais également humain.

En effet, le bleu indigo de synthèse est fabriqué à partir de dérivés du pétrole, ce qui peut présenter des risques pour la santé des travailleurs qui manipulent ces produits.

Et si vous pensez limiter cet impact en achetant un jean délavé, détrompez-vous. Tous les jeans sont d’abord teints avec cet indigo sombre, même les jeans clairs !

De plus, le délavage produit d’importants déchets. Chaque jour, les stations d’épuration filtrent plusieurs milliers de litres d’eau usées. Imaginez, jusqu’à 40 litres d’eau pour un seul pantalon. Les résidus de pierres ponces gorgées de teinture et de produits chimiques génèrent des kilos de boue polluante qui finissent souvent dans les rivières ou dans la mer.

Deux fois plus pour deux fois moins

Depuis les années 2010 environ, on porte nos jeans en moyenne deux fois moins longtemps, alors que l’industrie en fabrique deux fois plus. 

Par exemple, les usines du Bangladesh produisent plus de 35 000 jeans chaque jour. Avec des conditions de travail encore bien loin d’égaler les standards européens, beaucoup de travailleurs s'arrêtent au bout d’une dizaine d’années en raison de la pénibilité de leur activité. 

L’environnement de travail est très bruyant et beaucoup continuent de délaver les jeans à la main ! Ainsi, pendant des dizaines d’heures chaque jour, des hommes et des femmes poncent les jeans avec des mouvements répétés des milliers de fois, sans protection, pour un salaire de misère (environ 100euros/mois). Les jeans coûtent à peine 10 euros aux grandes marques, qui les revendent parfois plus de 100 euros. 

Acheter un jean solide Made in France

Un jean fabriqué en France coûtera forcément plus cher, car la main-d’oeuvre coûte plus cher. Néanmoins, cela permet de réduire considérablement son emprunte carbone et de contribuer à la relance de l’industrie ainsi qu'à la création d’emplois disparus. 

Si vous souhaitez acheter votre prochain jean “Made in France”, voici quelques marques qui mettent en avant le savoir-faire français et qui fabriquent des jeans résistants avec des matériaux de qualité : 

Si vous êtes déjà cliente de l’une de ses marques, dites-moi ce que vous en pensez !

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Cette publication de marie france qui m’a choquée

Je suis récemment tombée sur une publication du site mariefrance.fr qui m’a franchement interpelée. Bien qu’elle date de 2019 et ne soit donc pas très récente, le sujet n’en reste pas moins intemporel. Cette parution est un diaporama qui présente les photos d’une dizaine de célébrités féminines, à l’intitulé on ne peut plus cash : “Ces belles filles finalement moches”.

D’entrée de jeu, on ne s’attend pas à un ton des plus sympathiques, mais je dois dire que j’étais bien loin de m’imaginer ce qui allait suivre. Pour chacune de ces stars, le texte qui accompagne leur photo se résume en un concentré de critiques désobligeantes à propos des traits physiques que la rédaction (l’auteur ou l’autrice n’étant pas spécifié(e)) considère comme disgracieux, pour ne pas dire laids.

Un pilori des temps modernes

Voici un florilège des termes et expressions que l’on peut lire tout au long de cette publication

  • “Elle parait plus âgée, mais pas plus belle.” 
  • “Si elle cartonne aujourd’hui sur le tapis rouge, c’est surtout pour ses talents d’actrice. Elle a des yeux de biche et un magnifique sourire, mais sa beauté se résume à cela” 
  • “​​Si elle a atteint cette célébrité, c’est surtout grâce à sa forte personnalité et non à sa beauté.”  
  • “Si vous mettez de côté sa célébrité, ses robes de marque et son maquillage parfaitement posé, vous serez surpris de découvrir un visage ordinaire, parfois même moche.” 
  • Belle ou non ? Les avis divergent sur cette actrice française.”
  • “Si la diva est gâtée par ses nombreuses qualités de chanteuse, la beauté n’en fait pas partie. Dans tous les cas, elle reste aujourd’hui relative, car ses rides commencent à se multiplier.” 
  • “Lorsque l’on travaille dans le monde de la mode et du cinéma, la beauté est une obligation.” 
  • “La star est sur le point de perdre petit à petit son charme.
  • “Même chargée de maquillage, elle n’a plus ses séduisants traits.” 
  • “La star est dotée d’une élégance indéniable. Toutefois, de nombreuses personnes la trouvent trop maigre. Des haters l’ont même classé dans la liste des célébrités les moins amusantes sur un site britannique.” 
  • Elle n’est pas vraiment belle et beaucoup se demandent pourquoi elle a été qualifiée de « femme fatale ».”

Comment vous sentez-vous après avoir lu toutes ces phrases à la suite ? Personnellement, cela me met plutôt mal à l’aise. J’ai la sensation d’assister à un pilori des temps modernes, où l'on condamne ces femmes pour un physique jugé indigne de leur réussite.

Les célébrités sont clouées au pilori si on les trouve moches

Des affirmations plus moches que les célébrités ciblées

Bien sûr, chacun est libre d’apprécier ou non un physique. On ne peut pas plaire à tout le monde et, heureusement, tous les goûts sont dans la nature ! Ce qu'une personne considère comme beau peut être déplaisant pour une autre, mais cela justifie-t-il un tel jugement de valeur ? D'affirmer que des célébrités, des femmes simplement, sont moches ?

Dans son A propos, marie france se présente comme un magazine qui s’adresse “à toutes les femmes d’aujourd’hui” et qui pose “un regard vrai sur la société contemporaine”. Si j’en crois les extraits cités précédemment, toutes les femmes d’aujourd’hui devraient se conformer à un standard de beauté universel. Quant à leur vision de la société actuelle, j’y vois celle d’une société où peu importe le talent, pourvu qu’on ait le physique. Chacun voit midi à sa porte, me direz-vous.

Je ne peux toutefois m’empêcher de réagir à cela. On devrait réellement s’étonner qu’une célébrité ait du succès car elle est douée dans son métier ? De beaux yeux et un sourire radieux sont-ils de si médiocres atouts qu’ils doivent être dénigrés ? Lorsque je lis que c’est “surtout grâce à sa forte personnalité et non à sa beauté” qu’une femme est devenue célèbre, cela me sidère qu’un magazine féminin ose écrire de telles choses à destination des femmes. Plutôt ironique, vous ne trouvez pas ?

Paradoxe des célébrités trouvées moches au naturel et après la chirurgie

Tout d’abord, la beauté physique n’est pas quelque chose d’absolu. Ensuite, cela sous-entend que la beauté est censée primer sur la personnalité et en être entièrement dissociable. Nous sommes un tout et non pas uniquement la somme des proportions de notre visage ou de notre corps !   

La beauté du paradoxe : le magazine trouve ces célébrités moches, au naturel ou botoxées

A peine arrivée à la moitié de ce diaporama, le terme “moche” se pose là, l’air de rien, en écho au titre qui manifestement ne se suffisait pas à lui-même. Une affirmation tout en finesse et en subtilité, sans aucun égard pour l’actrice en question. En lisant cela, je me suis demandée si la personne à l’origine de ce texte avait imaginé ne serait-ce qu’un instant ce qu’elle ressentirait si quelqu’un écrivait la même chose à son sujet.

Plus on avance, plus les critiques sont acérées. On se croirait dans un mauvais stand-up où les blagues ne sont qu’un enchaînement de méchanceté gratuite au son creux. "Ces célébrités sont tellement moches, que..." Vous voyez ce que je veux dire. Le fait que le temps fasse son oeuvre sur notre peau est-il forcément synonyme de laideur ? Comble du paradoxe, cette plume assassine n'épargne pas non plus l’usage du botox ou de la chirurgie. Est-il finalement possible de trouver grâce aux yeux de quiconque a rédigé ces mots ? 

De plus, lorsqu’un magazine féminin affirme qu’une beauté devient toute relative en raison de la multiplication de ses rides, il n’est pas étonnant que certaines femmes recourent à la chirurgie pour ralentir le temps. Au lieu de souligner à quel point vous trouvez que ces célébrités sont moches, pourquoi ne pas plutôt rappeler à quel point il est naturel de vieillir ?

Cesser de dire que des célébrités sont moches parce qu'elles vieillissent
Photo by Malin K. on Unsplash

Ensuite, lorsque je lis au sein de trois phrases successives qu’une célébrité est élégante, mais trop maigre et que des haters ne la considèrent pas comme amusante, je finis véritablement par me demander où se situe la logique de cet écrit. Bien sûr, tout le monde sait que l’élégance est une question de corpulence et de divertissement. De plus, parler de “haters” lorsqu’on fait une parution de ce type, c’est un peu…moche, non ?

Simplifier l’art de décomplexer : non, ces célébrités et les femmes en général ne sont pas moches

Finalement, cette publication critique tout et son contraire. Celles qui s’assument au naturel feraient mieux d’envisager une chirurgie tandis que celles qui l’ont fait auraient mieux fait de s’abstenir. 

L’intention était probablement de permettre aux lectrices, des femmes “ordinaires”, de se sentir éventuellement décomplexées en voyant que mêmes les célébrités peuvent être moches ne sont pas parfaites. Qu’elles aussi prennent de l’âge, peuvent avoir certains traits proéminents et que les proportions de leur visage ne sont pas celles du nombre d’or (ce qui reste là encore à l’appréciation de chacun). 

Mais quel bien y a-t-il à dénigrer ainsi le physique d’autrui, célébrité ou non ? Je suis persuadée qu’il existait bien d’autres manières de présenter les choses avec beaucoup plus de simplicité et une approche bien plus positive. 

Si l’objectif de ce magazine est véritablement de s’adresser à toutes les femmes d’aujourd’hui, il serait peut-être de bon goût de communiquer avec plus de bienveillance. Et si ce regard sur la société contemporaine est vrai, alors en ce qui me concerne, j’irai chercher ailleurs. Il paraît que c’est là que se trouve la vérité. 

Et si vous avez besoin d'un coup de pouce, définissons ensemble votre accompagnement idéal !